De nos jours, il peut s’avérer compliqué de manger des fruits et légumes dans certaines villes. Le « bio » est souvent cher et pas facile d’accès et l’éducation au niveau alimentaire et nutritionnel n’est pas du tout au point.

La plupart des personnes qui habitent en ville ne savent pas comment sont cultivés ou récoltés la plupart des aliments qu’ils consomment et souvent, ils n’on jamais été dans un champ. Il y a une ignorance collective vis à vis de la chaîne agroalimentaire actuelle. Quelques villes assez « GREEN » offrent des espaces dédiés aux potagers et jardins communaitaires afin que les habitants apprennent à cultiver et puissent avoir des aliments de première qualité, sans pesticides.

Ce sont des espaces où les personnes travaillent en groupe autour d’un projet, ils apprennent à semer, à entretenir le terrain et à récolter des fruits et légumes qu’ils se répartissent lorsqu’ils sont prêts à être consommés.

D’autres espaces sont utilisés pour planter des fleurs et des arbustes qui vont non seulement embellir la ville dès le printemps, mais donner un arôme naturel aux rues et vont nourrir quelques insectes comme les abeilles (qui vont par la suite « produire » du miel).

 

Le jardinage offre aussi de multiples bienfaits: c’est la meilleure activité pour garder des os en bonne santé et permet surtout aux personnes âgées de rester actives. Le contact avec la terre et le travail direct avec celle-ci offre une thérapie de relaxation et de détente.

 

Avoir plus des potagers et jardins publiques à la place d’usines et immeubles dans une ville, permet alors de diminuer le stress, avoir moins de pollution, avoir des produits de bonne qualité, créer des liens, et contribue au bien être individuel et collectif. Ces espaces ne sont, généralement, pas donnés à titre gratuit aux différents quartiers mais à des prix assez bas. Chaque personne doit payer un abonnement annuel ou mensuel mais qui est largement accessible. Différents moyens de financement sont à l’ordre du jour selon les ville. Ces projets partent tout d'abord, d’une bonne volonté de l‘état qui souhaite récupérer les espaces verts et offrir aux personnes des connaissances vis-à-vis de l’agriculture et la nature d’une manière générale. Puis, d'un désir,  de la part des différentes communautés, d'avoir un contact direct avec la Terre et ce qu'elle offre.

 

Pour obtenir ces espaces, il faut donc faire des requêtes et pétitions afin que l'état commence à prendre en considération ce genre de projets.